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Collection Lettres à ses disciples / svami Prajnanpad
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Lettres à ses disciples, 02. Les Yeux ouverts / Svâmi Prajnânpad
Titre de série : Lettres à ses disciples, 02 Titre : Les Yeux ouverts Type de document : enregistrement sonore non musical Auteurs : Svâmi Prajnânpad (1891-1974), Auteur ; Colette Roumanoff (1941-....), Traducteur ; Daniel Roumanoff (1936-....), Traducteur Editeur : Paris : l'Originel Année de publication : 1989 Collection : Lettres à ses disciples / svami Prajnanpad num. 2 Importance : 175 p Présentation : couv. ill Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-86316-035-0 Prix : 95 F Langues : Français (fre) Catégories : Autres Rel.
Religion et spiritualitéRésumé : " Ce qui frappe dans les dialogues de Prajnânpad avec ses disciples indiens ou dans sa correspondance, c'est l'étonnante irréligiosité, ou non-religiosité, qui s'y exprime.
Certes, Svâmiji est un maître spirituel, et c'est à ce titre qu'il nous intéresse. Mais la spiritualité, explique-t-il, n'est qu'" un autre nom pour l'indépendance " : " Croire en Dieu, fréquenter les temples ne confère aucune spiritualité... Ce ne sont que des histoires que l'on se raconte à soi-même. " Mieux - ou pire ! -, cette spiritualité se conquiert, non dans une fuite éperdue ou béate vers l'espérance, mais au fin fond du désespoir, dans un long et douloureux travail de lucidité, d'acceptation et de deuil.
Ce maître - car c'en est un, et considérable, et l'un des plus grands de ce temps - n'est pas un optimiste, ni un rêveur, ni un croyant. Un philosophe ? Pas même. Guère plus que le Bouddha, dont il se sait si proche, il n'enseigne de doctrine ou n'attache d'importance à celles, quand cela lui arrive, qu'il évoque. C'est à peine si l'on peut parler de sa pensée, puisque toute pensée pour lui est mensongère qui ne sert qu'à nous séparer du réel.
Il se contente de voir (" le sage voit cela comme cela est ", disent aussi les textes bouddhistes), d'être un avec ce qu'il appelle indifféremment la vérité ou la réalité, laquelle est neutre, ni bonne ni mauvaise, ni agréable ni pénible, et promise seulement au changement ou à la mort. Un philosophe ? Point, mais beaucoup mieux : un sage. La denrée est plus rare et - y compris pour les philosophes ! - plus utile.
" ANDRÉ COMTE-SPONVILLE (Extrait de la préface)N° GIAA : fr-giaa75-01052 Durée : 05:10 Issu de : lecture Permalink : https://pmb.apidv.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=2478